mardi 6 octobre 2015

Une expo canon

Ceux qui ont bravé une pluie digne d'Azincourt ont pu découvrir à Paris une expo plutôt riche au
musée de l'Armée, aux Invalides (à Paris) sur le thèmes des Chevaliers et Bombardes. Pas de quoi faire rêver un Mamouth de prime abord, mais ces pièces fascinantes qui viennent des quatre coins de l'Europe (Grande-Bretagne, Suisse) réussissent à trouver leur cible.
Un exemplaire original du traité de Troyes (1420), un tenue d'archer originale sortie de la Manche, en face de Portsmouth, et évidemment, quelques pièces d'artillerie qui ont changé la donne en leur temps.
Dans la ligne nouvelle du musée, tout cela est présenté avec pédagogie, avec des matériaux propres pour les enfants, et même une interro écrite à la fin (un peu trop relevée quand même).
Bref, à découvrir, dès demain, jusqu'en janvier.
Authentique tenue d'archer britannique, retrouvée dans l'épave de la Mary Rose, qui avait sombré en face de Porsmouth. Elle fut sortie des eaux dans les années 70. (Photo JMT)
Démonstration par l'image, avec un spécialiste de la reconstitution : une armure de combat pouvait être mise en moins de quatre minutes, au 15e siècle. Ce sont les armures de tournoi, plus lourdes, qui prenaient bien plus de temps à mettre.
Ange girouette et canon, même papa : Jean Barbet. L'ange girouette était peut-être promis à la Sainte-Chapelle. Le canon de 1478, lui, a servi sous Louis XI.
Le grand père de la M134 : un orgue d'artillerie à 12 tubes.
Un homme grand : François Ier, ici son armure d'apparat.
Sylvie Leluc, co-commissaire de l'exposition, et conservatrice du domaine artillerie au musée de l'armée. Ici dans la fin de l'exposition, dans la salle créée pour les enfants.