lundi 10 juillet 2017

MCO, DGA et femmes

Chacun voit midi à sa porte, voici les thèmes que j'ai retenus dans l'allocution de Florence Parly, qui
s'avère plutôt convaincante en mode oral. Parmi les dossiers dont elle dit vouloir se saisir en priorité, figurent le MCO, un dossier dont elle a dû entendre parler dans les premières visites qu'elle a faites aux armées (encore demain à Mont-de-Marsan). On sait que la France doit sortir de l'imbroglio du MCO qui bride ses opérations, particulièrement en BSS. Principaux frappés par cette crise structurelle du MCO, les avions de transport et les hélicoptères. L'ATL-2 connaît un léger mieux, mais peut replonger à tout moment, notamment à l'approche du rétrofit à mi-vie.
La DGA va aussi devoir faire mieux en matière de délais de traitement des besoins des armées, un vieux problème régulièrement évoqué sur ce blog. Créée en 1961 pour développer la force nucléaire, la DMA puis la DGA sont habituées aux programme lourds et à temps long. Mais le travail de la DGA fait l'objet de moins de louanges de la part des armées sur des programmes beaucoup plus simples. Dérives de calendrier, de coûts, processus trop lourds, la DGA en prend beaucoup pour son grade. Sans entrer dans la polémique, la ministre a expliqué qu'il faudra faire mieux.
Sans forcément lien avec ce qui précède, la ministre a également confirmé, en réponse à ma question, qu'elle serait vigilante à l'évolution de la situation de la femme -militaire et civile-, notamment en termes de promotion.
Si une femme (Dominique Arbiol) a été nommée cet été général dans l'armée de l'air, on le sait, les promotions restent encore trop rares. A au moins une reprise l'an dernier, l'armée de terre s'est évitée la possibilité d'avoir une femme général, pourtant une spécialiste du renseignement. Les armées sont maintenant prévenues, il ne faudra plus planquer sous la pile les profils qui peuvent être promues.

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